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You never can break me | Ft Koichi Okada
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Luvia Kurosawa
Dangereux
Luvia Kurosawa
Messages postés : 6
Date d'inscription : 02/03/2020
Mar 30 Juin - 23:52

You never can break meKoichi OKADA & Luvia KUROSAWA

Cette nuit était parfaite pour tirer un trait définitif avec cet asile de malheur. Ce soir, il quittait sa prison pour de bon. Il avait tout orchestré, tout préparé, rien n’était laissé au hasard, tout était prêt pour la grande évasion … Dieu sait qu’il y en a beaucoup qui ont tenté la même chose, ils sont nombreux à avoir échoués, la plupart n’ont même pas réussit à passer la porte des chambres. Mais tout le monde ce n’était pas Luvia qui avait bien plus d’ambition de réussir que tous ces amateurs. Il devait certainement être le spécimen le plus dangereux de tout l’asile. Il a tué beaucoup de personne avant d’arriver ici. D’autres en avait peut-être fait autant, mais l’avait-il accomplie avec autant de cruauté ? Il avait tué ses propres parents sans le moindre remord, c’est pour dire à quel point il n’avait aucun scrupule à recommencer même depuis sa prison. De plus, le niveau de difficulté était maximum pour lui, il ne démarrait pas de sa chambre, mais des cellules d’isolements au sous-sol. Il était encore plus difficile de s’en échappé. Mais étant considéré comme étant l’un des cas les plus dangereux, il y restait jour et nuit …

Il avait profité qu’un gardien ouvre la porte pour lui amener son repas du soir pour passer à l’action. Le pauvre homme était tombé dans le coma suite à un manque d’oxygène par strangulation. Luvia aurait pu le tuer, mais le temps étant compté, il n’aurait jamais eus le temps d’accomplir une telle chose. Il lui a fait simplement perdre connaissance, dérobé le trousseau de clé et refermer la porte blinder de la salle d’isolement sur lui. Cela laissera penser au prochain qui sera de passage qu’il est toujours dans sa cellule. Du moins le temps qu’ils se rendent compte de la supercherie, Luvia sera déjà loin. Il se glissa le long des couloirs, se fondant dans le décor tel une ombre. Parvenant à détourner l’attention des quelques gardiens postés ici et là, il réussit également l’exploit de ne pas apparaître dans les angles des caméras. Il avait tout étudié des sous-sols, il les connaissait par cœur. Depuis des années qu’il définit l’emplacement de chaque chose et chaque personne, il n’avait plus qu’à dresser un plan mental pour éviter les pièges.

Tel un serpent, il se glissa vers les escaliers, atteignant le hall d’entrée sans trop d’encombre, se demandant si les médecins seraient assez intelligent pour apprendre sa fuite avant le lever du soleil … La vipère se faufila par la porte et parvint à la cours extérieur. Il prit le temps de lancer un regard en direction du ciel étoilé, profitant de la brise sur sa peau. Cela faisait tellement longtemps qu’il n’était plus sortit qu’il avait presque oublié à quel point la nuit et son astre lunaire lui avait manqué. Il se fraya un chemin le long de la muraille qui servait de dernier rempart, le maintenant entre lui et la liberté. Le seul problème et pas des moindres restait les tours de surveillances et ces lumières qui dansaient de part et d’autre, agitant leur faisceau lumineux à la recherche d’individu indésirable. Si jamais le patient entrait en contact avec, l’alarme serait immédiatement déclenché et ses chances d’échapper seraient réduits à néant.

Avec agilité, le tueur parvint jusqu’au coin de la muraille, seule faille qu’il avait trouvé, commençant à se hisser peu à peu. Malheureusement, si cette asile avait la réputation d’être le mieux gardé du pays et n’avait jusqu’à maintenant pas eus de plainte concernant des évasions, c’est qu’il y avait une raison … Luvia était pourtant si proche du but … Il sentait que l’impact avec l’une des lumières était proche, il le voyait du coin de l’œil et en faisant un calcul rapide il avait beau tourner le problème dans tous les sens, il n’aurait pas le temps de terminer son ascension avant d’être découvert … L’inévitable se produisit et à peine sa silhouette fut éclairé par le projecteur surpuissant de la tour opposé, qu’une alarme retentit dans tout le complexe. Sans doute cela devait s’entendre à des kilomètres à la ronde. Mais étant donné que l’asile était perdu en pleine campagne, peu probable que le son parvienne jusqu’à la ville, sans doute étouffé dans l’air et l’altitude. Mais malheureusement tous les régiments de l’asile devait être réveillé, tous devaient savoir qu’une tentative d’évasion a eus lieu et Luvia aura beau donner toutes ses forces pour atteindre l’autre côté, c’était physiquement impossible.

Pourtant, le fugitif tenta le coup, se servant de la force qu’il avait en lui pour se hisser plus rapidement le long du rempart infranchissable et de passer ce sommet. Mais il entendit bien vite des cris retentirent dans son dos suivit de plusieurs coups de feux. Bien entendu qu’un dangereux individu comme Luvia qui tente une évasion mobilisait des moyens comme ceux-ci. Il valait mieux qu’il meurt d’une balle plutôt que de prendre le risque de le perdre dans la nature. Malgré la dangerosité de la situation pour lui et le fait qu’il pouvait ne pas survivre d’une balle bien placée, il n’abandonna pas ses efforts. Malheureusement le coup fatal l’empêcha de continuer, une fléchette tranquillisante se logea dans son épaule, le faisant lâcher prise d’une main. L’autre ne tint pas le coup et son corps retomba de tout son poids au sol. Bien que les doses de calmants doivent être certainement titanesques, Luvia parvint à se redresser en ignorant la douleur, prêt à se défendre contre les gardiens qui arrivaient par vingtaines.

Avec courage et sans la moindre crainte, Luvia les affronta, n’hésitant pas à frapper le premier qui osait venir se frotter à lui au corps à corps. Mais les armes firent le reste et après avoir été roué de coup, il fut couché à plat ventre contre le sol, devant supporter cette humiliation d’avoir une paire de rangers lui écrasant la moitié du visage. Plusieurs canons furent braqués contre sa tête et dans son dos. La violence dont faisait preuve les hommes lui donnait envie de les dépecer avec une telle violence … S’il pouvait il leur arracherait les tripes avec les dents … Mais c’est alors que les coups cessèrent, des bruits de pas venait briser le silence de la nuit. En levant son regard de reptile vers la personne qui venait de faire son entrée il découvrit cet homme maigre et à la chevelure rose. Comment toute une brigade pouvait bien être à sa botte, Luvia était sûr de pouvoir le coucher en moins de deux … Pourtant, il percevait quelque chose de malfaisant dans ses iris, quelque chose de démoniaque … A tel point qu’il était presque sûr d’avoir à faire au diable en personne … Quel que soit sa sentence, il comptait bien garder assez d’énergie pour démembré Annabelle une fois qu’il en aurait l’occasion …

Koichi Okada
Psychologue
Koichi Okada
Messages postés : 12
Date d'inscription : 07/03/2020
Mar 9 Mar - 22:24

You never can break meLuvia KUROSAWA & Koichi OKADA
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Installé à son bureau les yeux clos et les mains jointes posé sur la surface de bois lisse, Koichi était en pleine méditation intérieur. Les nuits d’insomnies n’étaient pas rares pour l’élu du démon, surtout quand ce dernier avait décidé de l’empêcher de trouver le sommeil avec des messages via des visions troublantes. Pour un être comme lui, il en avait l’habitude, pour ne pas dire que cela faisait partie de son quotidien et il l’avait accepté. Être celui choisi par le seigneur des ténèbres impliquait des sacrifices, des images au cœur de l’horreur et beaucoup de souffrance. Mais la gloire et le plaisir qu’il reçoit n’est que plus grande par rapport aux craintes qu’il a appris à effacer avec le temps. Cela fait longtemps qu’il baigne au cœur de l’enfer et qu’il voit tous les jours des horreurs sans nom pour avoir fini par trouver cela normal. Presque banal. On peut presque dire que plus rien ne l’effrayait désormais, la simple vue de son seigneur au cœur des flammes et baignant dans les cadavres écorchés, éventrés ou éviscérés de ses victimes était d’une excitation inexplicable. Comme si tous le spectacle chaotique qui pouvait lui être exposé lui rappelait la puissance dont lui avait fait don le démon. Lui-même était capable de cruautés innommables qu’il garde pour lui dans son jardin d’Éden. Peu d’adeptes connaisse son passé et ses méfaits et moins ça se sait au sein de l’hôpital, mieux ce sera pour préserver sa place.

Le pouvoir qu’il en tire n’a pas de prix et si c’était à refaire un jour, il s’y précipiterait corps et âme. Malheureusement cette puissance n’est pas infinie, il sent que le seigneur tir ses ficelles, qu’il n’est pas pleinement libre de ses mouvements. Il n’était qu’un réceptacle pour Satan, un jouet qu’il pouvait contrôler sur terre. Si certains à la soif de dominance voudraient aller plus loin au risque de défier le diable en personne, lui voler sa place ou se détacher du pacte, Koichi lui était fier de sa place. Le servir et être un de ses plus proches partisan lui donnait une immense fierté. Il était un des rares parmi des millions à avoir cette chance. De plus, malgré les apparences, le rose était assez intelligent pour savoir que le démon était au-dessus de tout et qu’il ne faudrait que peu de temps pour que son châtiment soit pire que la mort. La punition en serait épouvantable. Il faudrait être un fou pour cracher au visage du plus puissant de tous et renier les dons qu’il a offerts à son serviteur. Mais en tant qu’humain en revanche, il avait entre les mains toutes les cartes pour diriger qui bon lui semble, faire trembler même les plus courageux et mener son groupe d’adepte comme bon lui semble. Ce n’est pas pour rien que le malin l’a nommé porte-parole en son nom, il se devait de transmettre ses commandements pour ouvrir la porte des enfers. Il régnerait ainsi sur cette terre misérable et Koichi serait la première personne à ses côtés.

Mais alors qu’il se projetait dans le futur en imaginant l’état de l’humanité une fois que son maître aura foulée son monde, l’alarme qui retentit dans tout l’asile lui fit rouvrir les yeux, scrutant l’obscurité. Une onde de frisson parcourut son corps, signe qu’il avait un nouveau commandement silencieux de la part du démon. S’il l’aurait ignoré en d’autres circonstances, il était assez familier avec ce genre de sensation pour savoir qu’il fallait qu’il place ses pions, qu’il entre dans la partie. Se redressant d’un air majestueux de son fauteuil, il se dirigea vers sa fenêtre qui donnait sur la cours extérieure. Il mit quelques secondes à détailler la scène qui se jouait en bas avant que ses iris ne se posent sur le fauteur de trouble qui avait déclenché ce mouvement de panique. Il n’eut aucun de mal à le reconnaître même dans l’obscurité. Des yeux tournés vers les ténèbres, une expression qui en dit long sur le mal qu’il a déjà fait, une aura aussi noire que les abysses, il serait l’élément clan de ses fidèles pour réaliser le rituel d’ouverture… Un sourire fend le coin de sa lèvre, révélant une de ses canines plus longue et pointue que les autres. C’était sa chance et il comptait bien la saisir.

D’un pas déterminée, il engagea une foulée rapide en direction des grandes portes pour rejoindre la cours. Sur son chemin il croisa des tonnes de gardiens et infirmiers courir en tout sens pour prêter main forte à l’équipe déjà sur place qui avait déjà dû mettre la main sur l’animal sauvage qui avait tenté une fuite nocturne. Quelle stupidité de penser pouvoir s’échapper d’ici… Mais heureusement le seigneur des ténèbres avait entendu son appel au secours et c’est lui qui lui avait mit la main dessus avant toute cette ruche de sangsue. Il bouscula une infirmière en plein milieu de son chemin sans pour autant la pousser avec violence mais bien lui faire comprendre de le laisser passer. Il atteignit l’entrée de l’établissement et put enfin voir la scène de ses propres yeux. Qu’est-ce qu’il était pitoyable, plaqué au sol comme une pauvre bête qu’on a capturé, son visage à moitié écrasé par la chaussure d’un des gardiens armé. Il ne tarda pas à croiser son regard plein de haine le faisant sourire encore plus, se délectant d’avance d’avoir un élément aussi sauvage dans ses rangs d’ici peu de temps… Oh il n’avait pas ignoré la noirceur de son bracelet ni même son passé criminel et ses crises de violence intempestive. Mais s’il tentait quoi que ce soit contre lui, il allait s’en mordre les doigts… Les forces démoniaques surpassent bien largement n’importe quel petit mortel, quelle que soit sa carrure et quelle que soit sa brutalité. Si l’idée stupide lui venait de l’attaquer une fois dans l’intimité, il se chargerait de lui montrer qui était le véritable leader. Koichi croisa les regards qui se posaient sur lui peu à peu avant de reposer son attention sur le sujet de son déplacement.

« Laissez ce pauvre animal à mes soins. Je vais me charger de son cas. » Dit-il d’une voix froide mais qui donnerait des frissons à quiconque oserait croiser son regard. Il sentit les protestations au sein du corps médical, le mettant en garde sur la dangerosité du patient. Comme si ça lui faisait peur… « Je connais parfaitement son dossier pour l’avoir étudié. » Il tourna ensuite un regard autoritaire en direction du chef de direction de l’équipe médical. « Il ne me posera aucun problème. Je gère la suite. »

Qu’ils le veuillent ou non, c’est lui qui allait prendre le relai, il avait une offre alléchante à lui proposer. Disons que ce n’était pas réellement une demande mais une obligation. Maintenant que le seigneur avait posé le regard sur lui, il ne pourrait plus s’enfuir, même s’il le voulait. Le dirigeant du corps médical fit un signe pour accéder à sa requête et faire relâcher le serpent qui se débattait encore dans la boue. Une fois le fugitif debout, Koichi encercla son poignet d’une main et plantant ses iris nébuleuses dans celle du patient.

« Il va me suivre bien sagement jusqu’à mon bureau où je lui infligerais la punition qu’il mérite. » Si son regard était sombre et dur, il n’en était rien comparé au ton de sa voix et à la force qui se dégageait de lui par ce simple contact physique. Le fuyard avait plutôt intérêt à obtempérer pour son propre bien s’il ne voulait pas connaître la souffrance du purgatoire…

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