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Cupid carries the gun | Ft. Yoka Nomura
 :: L'asylum :: Centre de thérapies :: Salle d'opération

Naoki Koeda
Médecin
Naoki Koeda
Messages postés : 9
Date d'inscription : 25/08/2019
Jeu 12 Mar - 22:18

Cupid carries the gunYoka NOMURA & Naoki KOEDA

On dit toujours que pour être bien dans sa tête et stable dans ses émotions il ne faut jamais négliger son quotidien et pour cela reproduire tous les jours les mêmes choses aux mêmes heures et ne surtout pas sortir de cette routine. C’est un conseil précieux que Naoki respecte depuis des années maintenant depuis son entrée au Sanatorium et pourtant il a l’impression qui lui manque quelque chose … Assis en salle de pause, le brun avait sa tasse fumante de café à la main, baissant un peu ses lunettes sur le bout de son nez pour ne pas que de la buée se forme sur ses verres. Regarder tous ces andouilles fourmiller de partout autour de lui, lui donnait des mots imprononçables … Ce que la banquise lui manquait … Au moins il y avait pas un milliard d’individus autour de lui en train de propager mensonge et mauvaises ondes, juste lui au cœur de la nature avec sa science. Pourquoi le jeune homme avait perdu foi en l’humanité de cette façon ? Il ne le savait pas lui-même mais il n’y avait qu’à regarder le monde aujourd’hui … Les gens détruisent la planète, des espèces disparaissent tous les jours et bientôt le soleil les brûleraient tous.

C’est certainement le prix à payer de ne pas respecter la nature et ses droits et de vouloir à tout prix maîtriser l’environnement. Mais à l’essence même de la création de ce monde, les hommes étaient loin d’être les plus puissants, c’est mère nature qui contrôlait ce monde qu’elle a façonné, érigeant une nature luxuriante qui s’est perdu au fil des années. Et au lieu de prendre soin de ce qui a été offert aux êtres vivants, les humains le pollue … C’est un sujet sur lequel il pourrait s’insurger des heures, pourquoi ne pas avoir mis au point des technologies qui n’agresse ni la nature ni les animaux ? Pourquoi ne pas avoir instauré un système qui puisse compléter le travail de Gaya et vivre en parfaite harmonie avec ? Il aura beau se poser les mêmes questions et remettre en cause certaines choses mais il ne parviendra certainement jamais à rattraper les bêtises des Hommes …

Alors autant se contenter de sa propre vie et faire comme tous les égoïste se regarder le nombril sans penser aux autres … Naoki n’a jamais été aussi bien seul que à partager avec d’autres. Si on lui disait d’aller vivre en Papouasie avec pour seul arme un morceau de bambou et seul confort une planche de mois sous une hutte il n’hésiterait pas. Vivre avec la nature il n’y a que ça qui fait chavirer son cœur, mais malheureusement avec la société actuel il est impossible de retourner à la source des origines. Ce qui lui manque peut-être c’est des vacances ? Avec un bon bol d’air frais, entourer par la flore tropicale et la faune sauvage ? Il devrait sans doute prendre un animal de compagnie mais le problème c’est qu’il voudrait qu’il soit en liberté et mène sa vie, ce n’est pas dans un bocal pour un animal aquatique ou enfermé dans sa chambre pour un pédestre qu’il sera heureux. Il avait beau cracher sur les Humains, mais les animaux, eux étaient sacrés.

On ne refait pas le monde avec des si et on a beau s’en plaindre ça ne changera pas la face du monde. Alors il garde tout son flot de mauvaises pensées dans le coin de son esprit et continue sa petite routine habituelle. C’est pour cela qu’il vient parfois à se questionner si telle ou telle chose est bien ou mal et qu’est-ce qu’il lui faudrait de plus pour égayer son quotidien. Eh bien il se trouve que depuis quelques temps il en a trouvé une … C’est assez stupide, d’autant plus que c’est la première fois que ça arrive, mais il n’a jamais trouvé autant d’intérêt et autant de distraction dans cette nouvelle activité … Torturer les êtres humains a toujours été plus ou moins une récompense à son goût, mais là c’était différent, celui-ci avait quelque chose de particulier, comme un genre de challenge à surmonter, l’essence même de la pourriture humaine qu’il malmenait à chaque fois qu’il en avait l’occasion.

Yoka, comme les autres il fait partie de la déchèterie de l’humanité, la première fois qu’il a eus comme patient, il a eus comme une étincelle, comme si cet humain-là était capable de payer pour tous les autres. Ses réactions, sa manière de s’exprimer et sans parler de son caractère, il pouvait bien être le dernier des insectes, il représentait bien là tous les défauts de l’humanité. Sans doute un détail, mais il est vrai que son quotidien en avait été fortement bouleversé depuis et il a comme l’impression de quitter cette routine morose quand il lui rendait tous le mal que l’humanité à put causer à la nature. Cela n’a peut-être aucun rapport, c’est simplement son esprit malsain qui aime bien être sadique envers lui certainement. Quoi qu’il en soit, le fait qu’il s’occupe une nouvelle fois de son cas d’ici aujourd’hui … Oh oui il avait de grand projet pour son cobaye … Il allait encore souffrir un long moment, il avait hâte de savoir dans quel état il allait le retrouver cette fois, mais il espère de tout cœur qu’il sera hors de lui.

Le médecin termina son café puis lava sa tasse avant de la ranger et sortit de la salle de repos, traçant vers le centre de thérapie sans même un regard en arrière. Les couloirs étaient agités en ces heures, mais il esquiva l’activité et parvint rapidement à la salle d’opération et y trouva une scène des plus jouissive. Quatre gardiens qui maintenait l’animal en place pour terminer de le sangler, que de joie … Il suffit que leur regard se croise quelques seconde pour qu’il continue de s’agiter comme un dégénéré … Naoki ne retint pas un sourire mauvais puis s’approcha de manière professionnelle, les mains dans le dos et son regard le fixant de par-dessus ses lunettes.

« Encore en proie à la folie de la colère à ce que je vois … L’opération risque d’être désagréable pour un certain rat de laboratoire … » Et rallumer la mèche derrière lui faisait encore plus plaisir. D’un signe de tête il ordonna aux gorilles de déguerpir pour les laisser en face à face, c’est que la partie promettait d’être particulièrement intéressante …

Yoka Nomura
Sous surveillance
Yoka Nomura
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Date d'inscription : 24/08/2019
Jeu 12 Mar - 23:06

Cupid carries the gunNaoki KOEDA & Yoka NOMURA

Ce serait que lui il cramerait tout ce putain de nid de vipère et il ne laisserait aucun survivants dans les connards qui font partie du personnel soignant … Comment on peut être aussi con pour ne pas voir que la moitié des patients ne sont pas fous mais qu’ils sont juste ici par un concours de circonstance hasardeux ou que des petits fils de pute ont décidés de mettre en quarantaine pour leur bon plaisir … Yoka en tout cas est certain de ne pas être ici parce qu’il est malade, mais bien parce que des gars qu’il ne connait pas ont voulu qu’il soit interner pour ne plus faire chier personne … Allez savoir pourquoi mais maintenant qu’il est ici il a réellement vu l’envers du décor … Si ces merdes en blouses blanches pensaient réellement qu’il allait gober le moindre de leur médicament, ils se mettaient le doigt dans l’œil, et pas qu’un peu … S’ils voulaient le lui faire boire ce serait par la force et rien d’autre …

Même l’ambiance de la salle de jeu avait quelque chose de morbide. C’était censé être un endroit où les patients pouvaient oublier le côté malsain de l’hôpital, un peu l’endroit récompense, un lieu serein où tout le monde peut se détendre mais même pas … Entre les tarés qui se tapent la tête contre les murs, ceux qui hurlent et cours à poil dans tous les sens, sans parler de cette musique des années cinquante qu’ils passent en boucle, il y a de quoi se passer la corde au cou … Après ils se plaignent du nombre de suicidaire chez les malades mais de ce côté-là ils ne peuvent s’en prendre qu’à eux-mêmes, c’est à eux de revoir un peu leur système … Ici ce n’était qu’un lieu de torture pour les gens, ce qui y entrait à moitié fou n’en ressortait jamais vivant et pour les saints d’esprit comme lui et bien il virait taré à force …

Mais heureusement pour le blond-brun, il était loin d’avoir un esprit faible. Cela ne faisait que quelque mois certes, mais il trouve que par rapport à la plupart il était celui qui avait l’esprit le plus équilibré de tous. Disons qu’il paraissait même parfaitement normal au milieu de tous ces cas sociaux … Evidemment, puisqu’il n’avait aucune maladie … Le jeune homme était assis dans un des fauteuils au fond de la salle de jeu, installé de manière princière, l’une de ses chevilles appuyée sur son genou opposé, tandis que ses coudes reposaient sur les accoudoirs et croisait ses doigts entre eux. Il contemplait ce joyeux bordel en silence, entre le dégénéré qui essaye de baver on ne sait quoi à une infirmière, la fille à moitié à poil sur la table et les deux qui s’envoie en l’air dans un coin, ah elle était belle la vue … Il avait commencé à prendre l’habitude de voir des choses comme ça, les mois passés là l’ont accoutumé à ce n’importe quoi à tel point que tout lui paraissait normal …

Mais sa tranquillité fut troublée par quatre armoires à glace qui pousse les portes de la salle pour s’avancer. Et en plus ça faisait les fiers parce qu’ils croyaient avoir une place privilégier … S’il pouvait les avoir en face à face sans les malus qui se frappe, en combat loyal il les éclate facile … Voilà qu’ils se sont arrêter au milieu de la pièce et que leurs regards sont en mode radar. Il cherche un patient particulier et il ne sait pas pourquoi mais avec le cul qu’il a, ça va tomber sur lui … Et ça loupe pas, l’un d’eux le repère et fait passer le mot à ses copains sans cervelles puis ils s’approchent de sa position. Yoka feigne l’ignorance, il fait mine de ne pas les avoir vu et les laisse venir jusqu’à lui. Mais son calme à des limites, quand il sent qu’on lui attrape le bras avec violence sans plus de cérémonie, il sent son sang bouillir dans ses veines. Le temps que l’information monte au cerveau, le blond-brun s’est déjà lever pour enfoncer son poing dans le nez de ce batard qui a osé le toucher sans permission … Il a fait un beau mouvement de recul et ça ne l’étonnerait même pas que son nez pisse le sang à l’heure qu’il est. Bingo …

Malheureusement la vue tout aussi jouissive soit-elle ne dura qu’un court instant qu’il reçut une décharge électrique tellement puissante dans la jambe qu’il plia. Putain de taser … Les quatre en profite pour le tabasser et le sortir de la salle sous les regards fixe des patients et choqué des infirmiers. Eh bien oui ils s’attendaient à ce qu’il ne bronche pas ? Les gardiens doivent tout de même se mettre à quatre pour le traîné jusqu’au lieu de destination et la force avec laquelle il se débat est si intense qu’ils ne parviennent même pas à marcher droit. C’est qu’il peut être féroce quand on touche à sa fierté … Malheureusement il se rend très vite compte qu’il est balancer sur une des tables de la salle d’opération, cette putain de pièce qu’il a en horreur avec toute les merdes qu’on lui a fait subir ici … Yoka se fait plus féroce en sentant les sangles autour de ses chevilles et de ses poignets. Il est hors de question qu’on l’entrave de cette façon …

Alors tandis que chacun d’eux maintiens un membre en esquivant pour ne pas s’en prendre une, ils l’attache solidement et son corps entier se bat, se tend en tous sens pour se débarrasser de ses liens et blesser ses bourreaux. Malheureusement lorsque la dernière boucle est fixée, il sait qu’il n’a plus la moindre chance … La porte s’ouvre de nouveau et attire alors le regard de Yoka qui semble s’immobiliser avant de croiser le regard de cet enfoiré pervers … Ce fumier … Il osait encore montrer sa putain de gueule ? Les yeux du blond-brun passent alors en mode furies alors qu’il se débat avec beaucoup plus de hargne. S’il pouvait lui cracher au visage à cette ordure … Dès qu’il en a les moyens c’est le premier qui va prendre cher … "Encore en proie à la folie de la colère à ce que je vois … L’opération risque d’être désagréable pour un certain rat de laboratoire …"

« Approche un peu si t’as des couilles enfoiré … » Rétorqua le patient alors qu’il tire plus fort sur ses sangles espérant qu’elles finissent par céder tôt ou tard … Les gardiens obéisse docilement en partant sous l’ordre de Naoki, les laissant seuls pour un duel qui va promettre d’être épique … « Je te préviens petit con, cette fois-ci je te fais pas de cadeau, la morsure de la dernière fois c’était rien. Attend que je te mette la main dessus, mais putain si ce jour-là arrive t’as intérêt à quitter le pays si tu ne veux pas que je te broie les couilles salopard … » Oh oui, si par malheur il se loupait et manquait de vigilance ou qu’il arrivait à sortir de ce merdier, Naoki allait certainement le payer de sa vie après une longue et lente agonie …

Naoki Koeda
Médecin
Naoki Koeda
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Mar 8 Mar - 23:09

Cupid carries the gunYoka NOMURA & Naoki KOEDA
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Les frissons qui le parcourent, ce sourire malveillant qui étire ses lèvres au moment même où leur regard se croisent définissent l’état de volupté dans lequel baigne le médecin. Encore plusieurs heures durant lesquels ils vont bien s’amuser tous les deux… Enfin, du moins Naoki, il doute fortement que son cobaye prenne le même plaisir. Il y a juste à voir cette vague de haine qui ne fait que croître, cette flamme dans ses yeux qui lui donne un indice de ce qu’il pourrait lui faire s’il avait eu ses pleins moyens. Pourtant le médecin ne se retient pas d’en rajouter une couche, continuer de mettre de l’huile sur le feu pour attiser ce feu de rage qui brûle dans le regard du blond-brun. Ce dernier ne tarde d’ailleurs pas à lui faire comprendre qu’il était prêt à se battre, ouvrir ce nouveau combat qui était perdu d’avance pour lui étant donné sa situation. “Approche un peu si t’as des couilles, enfoiré…” Après avoir congédié les gardiens qui avait amené sa victime ici, Naoki ne fit qu’enflammer toujours plus le baril d’explosif en faisant plusieurs pas vers l’avant pour répondre à sa provocation d’approcher. Pour toute récidive, le médecin ne fit qu’élargir son sourire alors que son visage apparaissait de plus en plus nettement à la lumière aveuglante braquée sur Yoka. Tirer sur des liens aussi fermes ne fera rien de plus que l’abîmer… Malheureusement le seul ici qui décide si son corps doit être ou non endommagé, c’était le docteur, non pas le patient.

Je te préviens petit con, cette fois-ci je te fais pas de cadeau, la morsure de la dernière fois c’était rien.” Sauvage, indomptable, c’est ce qu’à toujours dégagé ce malade… Se focalisant sur ses désirs primaires sans même voir qu’il faut y mettre un terme… Que c’est triste. Mais Naoki avait été engagé pour ce genre de chose, soigner la démence et quels que soient les moyens à employer, il serait prêt à le faire si cela peut guérir les patients de leur folie. “Attends que je te mette la main dessus, mais putain si ce jour-là arrive t’as intérêt à quitter le pays si tu ne veux pas que je te broie les couilles, salopard…” Continua de menacer le blond-brun qui attendait certainement une réaction, une réponse de la part de Naoki face à cette provocation. Mais il ne lui donnera pas cette satisfaction. Il ne lui laissera pas prendre la moindre once de calme ou de félicité de la situation, restant dans un silence de marbre face aux phrases remplies d’extravagance de l’individu. Son sourire narquois ne l’a pas quitté, au contraire, il s’est fixé sur son visage, prenant une place particulière et rendant l’atmosphère toujours plus lourde. Daignant enfin retirer son bras de derrière son dos, il le relève pour aller attrapé cette lampe au-dessus de la table d’opération pour la rediriger afin de planter le faisceau aveuglant directement dans les rétines de Yoka. Prenant le temps pour poser ses deux mains sur la table sans doute inconfortable sur laquelle était allongé le patient, Naoki se penche légèrement afin que ses traits baignent entièrement dans la lumière.

« C’est bon ? Tu as terminé d’hurler ? » Lui demanda-t-il non sans un certain sarcasme visible dans le timbre de sa voix. « Économise ton énergie, tu en auras besoin… »

Un avertissement ? Une menace ? Les deux sans doute. Connaissant ses pratiques, il était certain que la suite n’allait pas être une partie de plaisir pour le cobaye, au contraire… Immédiatement Naoki reprit un visage des plus sérieux alors qu’il se dirigeait en direction d’une petite table à roulette où était installé un plateau chirurgical. Tout en enfilant des gants en plastique bleu, le médecin passa en revu son matériel, détaillant ses ciseaux de toutes tailles, ses pinces de la plus fine à la plus épaisse en passant par des scies ou des scalpels. Mais son attention fut irrémédiablement attirée en direction d’une seringue remplie d’un liquide qu’il avait fait remplir au préalable. Un calmant, voilà de quoi commencer à l’assagir. Une fois son choix fait, il attrapa l’ustensile qu’il examina à la lumière au-dessus du patient afin que ce dernier ait une vue dégagée de la scène qui était en train de se dérouler sous ses yeux. Tapotant le verre de la seringue d’une pichenette pour voir de petites bulles se former sous le choc avant de remonter jusqu’à la surface, Naoki finit par fixer de nouveau son patient.

« Tu as vu ce que tu me forces à faire ? » Le questionna-t-il avec hypocrisie. « Puisque tu ne veux pas te tenir tranquille, tu me vois dans l’obligation de t’aider à y parvenir. » Le voir s’agiter toujours plus lui arracha un rire qu’il ne chercha pas à dissimuler. Ce genre d’image était trop jouissif. « Essaye encore une fois de porter les crocs contre moi et je te retire ce droit en t’arrachant les dents une par une, compris ? » De plus, cette fois il avait le matériel nécessaire pour le faire et il ne plaisantait pas. Un homme comme lui devait être un carnivore, un amateur de viande, sans l’ombre d’un doute. Se voir privé éternellement du droit d’en manger pourrait le faire sombrer dans un état mental regrettable…

Mais traite de bavardage, le médecin avait assez traîner en longueur et il était temps de passer à la suite s’il voulait avoir le temps de poursuivre son traitement. D’un geste brusque, Noaki se saisit du col de la veste militaire que portait son patient pour la tirer en arrière et ainsi dégager son épaule afin que celle-ci soit complètement nue. Yoka avait bien essayé de porter les dents, mais les attaches cette fois avaient été calculées pour. Depuis le précédent incident, le médecin avait pris ses précautions afin que cela ne se reproduise plus. Le psychiatre en profita pour regarder ses muscles se tendre sous sa peau, créant une certaine fascination malsaine alors qu’il finit par planter la seringue sous son épiderme, déversant l’entièreté du contenu dans ses veines. Retirant l’aiguille il revit une seconde fois les doses qui étaient inscrites par des graduations sur le verre du récipient. Remettant ses lunettes sur son nez, le Japonais finit par pousser un soupir entre l’exaspération et la lassitude.

« Il semblerait qui ait une erreur de quota… Mais pour un patient aussi surexcité que toi, quelques gouttes de plus ne feront aucun mal, tu ne penses pas ? » Ajouta sadiquement Naoki qui avait bien au contraire tout calculé depuis le début. Sans même attendre sa réaction et avec ce même sourire satisfait sur les lèvres, le scientifique lui tourna le dos pour se pencher à nouveau sur son plateau chirurgical. Les effets devraient être immédiats et cela ne ferait que rajouté encore plus d’animation à cette petite opération…

Yoka Nomura
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Yoka Nomura
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Mar 8 Mar - 23:13

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C’est que cette raclure n’avait peur de rien… Les provocations qui s’enchaînent sur les limites physiques qu’il était en train de franchir comme son silence aux menaces proférées par le blond-brun traduisait son envie de pimenter toujours plus la situation, rendant encore plus haineux Yoka. Il allait faire en sorte de le lui faire bouffer son sourire… C’est qu’il ne pouvait pas faire grand-chose dans la situation actuelle, sinon ça fait longtemps qu’il aurait envoyé le scientifique pourrir dans les entrailles de l’enfer où il aurait une place bien plus méritée qu’ici. Il était même à peu près sûr qu’on lui gardait déjà une place au chaud entre Satan et Hitler… Ça lui ferait les jambes de se faire prendre en tournante par tous les plus grands enculés de l’univers… Après quelques secondes qui parurent être une éternité, Naoki dirigea le faisceau éblouissant droit dans ses iris lui faisant détourner la tête autant que possible alors que ses yeux se plissent sous la douleur de la brûlure de sa rétine. Enfoiré… “C’est bon ? Tu as terminé d’hurler ?” C’est qu’en plus il cherchait les emmerdes… Dans la moindre de ses phrases, le moindre de ses mots, tout portait à des crises de colère ingérables… Mais le Japonais devait être plus intelligent que lui… Jouer au même jeu… Même si avec son sacré désavantage les choses étaient perdues d’avance, il ne devait pas lui donner la satisfaction de le voir réagir à ses attaques… “Économise ton énergie, tu en auras besoin…

« Qu’est-ce que tu vas me faire encore comme trucs illégal ? » Appuya le patient sans jamais lâcher la silhouette du médecin des yeux. Silhouette qui se dirigea vers une zone d’ombre mais à la vue de ses gestes et du temps qu’il prenait à regarder vers le bas, Yoka se doutait qu’il était en train de choisir le menu pour le cuisiner aujourd’hui… « Je sais que dans ce putain d’établissement il n’y a aucune règle, mais je suis pas sûr que l’asile tienne bien longtemps si le monde apprenait ce qui se passe ici… Le directeur est au courant de vos pratiques au moins ? »

Mettre la pression, c’est la seule chose qu’il pouvait faire. Et même s’il se doute que les gens à l’extérieur ignorent même jusqu’à la moindre horreur qui peut se passer ici, le propriétaire de tout ça qui avait ses appartements ici pourrait voir à ce que le message soit glissé… Qu’il voit ça comme une menace, car s’en était une. D’ailleurs le blond-brun n’hésita pas à maintenir le regard de Naoki quand ce dernier se tourna vers lui. Mais cela ne sembla pas l’affecter plus que de raison, car il continua son petit numéro en mettant en lumière son premier objet de torture… Qu’est-ce qu’il allait lui foutre dans les veines encore ? Il avait encore des séquelles du dernier « calmant » qu’il lui avait administré qui avait tout sauf l’effet d’un tranquillisant… Son sang ne fit qu’un tour mais son instinct tirait une fois la sonnette d’alarme. Il avait beau être une grande gueule, quelqu’un de courageux qui n’hésite pas à regarder la mort dans les yeux, mais il était un être humain que la peur prenait lorsqu’il sentait qu’il était en danger… Une fois de plus, il se mit à tirer sur ses liens, tentant vainement de faire péter ces sangles qui lui cisaillaient la peau. “Tu as vu ce que tu me forces à faire ? Puisque tu ne veux pas te tenir tranquille, tu me vois dans l’obligation de t’aider à y parvenir.

Mais aucune de ses paroles à l’heure actuelle ne pourrait le faire cesser de s’agiter, de lui lancer des regards perçants qui en disait long sur le degré d’envie de meurtre qu’il avait en ce moment. L’espace d’une seconde, ses yeux allèrent du poignet du médecin jusqu’à lui, calculant sans doute un angle d’attaque pour se défendre et l’empêcher d’approcher. Mais il semblerait qu’à force les médecins ici le connaissent par cœur, comme s’ils pouvaient lire dans ses pensées. “Essaye encore une fois de porter les crocs contre moi et je te retire ce droit en t’arrachant les dents une par une, compris ?” Serrant la mâchoire si fort qu’il en ressentit la douleur jusque dans ses gencives, il ne cessa de lui lancer ce regard si sombre que cela sembla amuser le brun. A peine ce dernier tira-t-il sur son vêtement que le blond-brun réagit au quart de tour, remuant avec toute la puissance dont il était capable, faisant trembler toute la structure de la table pourtant enfoncée dans le béton. Il avait tenter un coup de dent mais les attaches cette fois semblaient plus serrer et la marge de manœuvre plus étroite que la fois précédente… Il était désarmé, il avait beau se débattre, user de toutes ses forces pour l’empêcher de planter cette aiguille dans sa peau, mais l’enfoiré parvint tout de même à vider cette substance non identifié dans son corps…

Plus il se débattait et plus la douleur dans son bras devenait difficile, le paralysait de part en part, lui faisant serrer la mâchoire à s’en briser les dents pour ne pas laisser échapper la moindre plainte de souffrance. Ses jambes cognait contre la table suivit de son bassin qui essayait de se frayer un chemin pour s’échapper des liens qui le maintenaient, mais en vain. Ce connard avait finalement réussi à vider l’intégralité de sa seringue dans son corps et en plus la brûlure qu’il ressentait à l’endroit de la piqûre ne faisait que s’accentuait à chaque fois qu’il essayait de bouger. Sa respiration était saccadé, il avait l’impression de se vider de son énergie à une vitesse folle alors que la tête commençait à lui tourner de plus en plus sévèrement et de manière assez inquiétante. Il dû fermer les paupières tant sa vue se troublait, ses yeux tournoyant dans tout les sens sous les effets de ce produit particulièrement fort et encore inconnu. “Il semblerait qui ait une erreur de quota…” Quand bien même cette phrase n’était pas rassurante pour un sous dans la bouche d’un expert, mais celle d’un fou c’était autre chose… Si seulement Yoka avait put entendre plus précisément ce qu’il venait de dire… La voix de Naoki semblait déjà lointaine, comme dans un écho que la distance déteriore.

La chaleur ne cessait de l’envahir à tel point qu’il commence même à suffoquer, cherchant à aspirer le plus d’oxygène possible par la bouche, peinant à respirer normalement… Il faisait une telle chaleur qu’il était difficile pour lui de garder ses esprits qui divaguaient tout autant que son rythme cardiaque. “Mais pour un patient aussi surexcité que toi, quelques gouttes de plus ne feront aucun mal, tu ne penses pas ?” Il y aurait déjà bien longtemps que Yoka lui aurait cracher au visage s’il se rendait compte de ce qui était en train de se passer et si seulement il était en mesure de maîtriser son corps et son esprit qui le quittaient peu à peu. Essayant dans un dernier espoir de reprendre le dessus sur cette drogue, le patient tendit ses muscles, poussant sur ses talons pour tenter de surélever son bassin, espérant qu’avec ça il pourrait se débarrasser de la sensation d’étouffement qui le serrait à la gorge. Mais la seule chose qu’il parvint à faire c’est faire tourner sa tête encore plus, le forçant à garder les yeux fermer pour ne pas vomir… Son cœur quant à lui s’emballaient toujours plus alors qu’une sensation familière et surtout indésirable à ce moment précis se fit ressentir. Sous la force du choc mais surtout de la panique qu’une telle chose arrive ici et maintenant, il rouvrit les yeux lui donnant l’impression qu’il était en train de faire une chute depuis le haut d’un building.

« Qu’est-ce que tu m’as fourrer dans le corps ? Putain de décérébré mental… » S’inquiéta le blond-brun qui aurait aimer hurler de rage mais dont la voix semblait fragile. Le volume sonore était hors de son contrôle, il ne savait même pas comment il arrivait encore à parler avec ce qui était en train de se passer dans son cerveau. Il se souvient pas avoir été autant ravager dans sa vie, même après la plus grosse cuite de sa vie et au réveil de ses comas éthyliques avec une dizaine de joints dans les poumons… « Qu’est-ce que tu m’as fait fils de pute ?! » Un dernier coup de l’arrière du genoux contre le table avant que son corps ne puisse plus faire le moindre effort de violence et que ses muscles se ramôlissent subitement, spectateur de la scène, sans pouvoir la diriger…

Naoki Koeda
Médecin
Naoki Koeda
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Mer 9 Mar - 1:03

Cupid carries the gunYoka NOMURA & Naoki KOEDA
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Qu’est-ce que tu vas me faire encore comme trucs illégal ?” Sa voix semblait plus calme, du moins plus maîtrisé, ce qui portait à croire qu’il avait changé de stratégie… Curieux de nombreux phénomènes comme des réactions des fous, il était impatient de voir quels moyens allaient emprunter le blond-brun cette fois-ci… “Je sais que dans ce putain d’établissement il n’y a aucune règle, mais je suis pas sûr que l’asile tienne bien longtemps si le monde apprenait ce qui se passe ici… Le directeur est au courant de vos pratiques au moins ?” Naoki suspendit ses mouvements l’espace d’une seconde, fixant le carrelage plus loin sans réellement le regarder. S’il était au courant ? De toute façon le directeur n’avait pas à foutre son nez dans les affaires médicales, il se chargeait de gérer son établissement il n’avait pas besoin de connaître les détails de comment travail ses médecins… Bien que la question pourrait sembler le stresser, il ne laissa rien paraître. Comme si un grain de poussière comme lui pouvait influencer quoi que ce soit… Avant même que le message lui parvienne l’hôpital aura changé de propriétaire… Néanmoins, le brun tourna les yeux vers son patient, prenant tout de même le temps de le défier du regard pour bien lui montrer que cette question ne lui faisait ni chaud ni froid et que lui ne changerait pas de technique en rétorquant par un silence pesant.

De toute façon que lui importait les méthodes, n’était-ce pas les résultats qui compte ? Celui-ci semble plus facilement fermer sa gueule ses derniers temps sans que personne n’ait à lever le petit doigt, comme quoi ses traitements fonctionnent. Il suffit de le laisser faire sans interférer et le reste se passera au mieux. Il poursuit son opération en approchant cette seringue de son patient dont le regard semble laisser voir une faille, un petit quelque chose qui obstrue petit à petit sa sûreté et la fierté sans faille qu’il avait jusqu’à présent… Plus il se débattait plus l’expérience serait douloureuse, mais l’animal ne semble pas apprendre de ses erreurs puisqu’il continuait de gesticuler même après que l’aiguille ait été plantée. Pas que cela déplaisait à Naoki, au contraire… Chacune de ses réactions était jouissive au possible… Il profita de la vue, calcula le temps où il retira la seringue jusqu’au moment où il entendit cette respiration dissonante et difficile du malade. Il avait une certaine surprise à voir d’à quel point le résultat était efficace et rapide… Il en profita pour observer les effets du produit sur son cobaye, se prenant d’une véritable fascination à voir ses traits en proie à cette fatigue, cet épuisement venu de nulle part, la chaleur qui l’incendiait peu à peu venant jusqu’à former des gouttes de sueurs au creux de son cou jusqu’à ses clavicules… Quelle image magnifique, il ne se lasse jamais de voir les effets de ses produits, mais il devait bien avouer que ce patient-là avait le don de rendre l’expérience encore plus grandiose.

Quand il ne réagit même pas à sa petite remarque sarcastique, il savait qu’il était déjà en train de partir loin. C’est que la deuxième partie n’allait pas tarder à faire son effet d’ici peu de temps… Et il devait bien avouer, c’était sa favorite… Voir les mouvements souples de son corps et ses hanches se mouvoir de cette façon lui laissait deviner que tout n’était qu’une question de seconde. Naoki ne saurait pas dire ce qui était le plus attractif, les réactions de son corps suite au liquide neurostimulant ou bien le fait qu’il n’ait plus aucun contrôle sur les directives de son organisme. Les deux avaient leur charme et pour une fois il voyait le genre de cobaye qu’il aimerait avoir de lui-même. De quoi lui faire la leçon, le brun se glissa dans un coin de la pièce avec un sourire on ne peut plus machiavélique. Ouvrant une des armoires pour en sortir un miroir qui une fois au sol lui arrivait facilement au-dessus des hanches, il finit par se diriger de nouveau vers le patient dont le timbre de voix semblait également affecté par le produit. “Qu’est-ce que tu m’as fourré dans le corps ? Putain de décérébré mental…” Son sourire acerbe ne le quitta pas et il laissa une fois de plus le silence répondre à sa place. Il s’affaira plutôt à accrocher le miroir à un système mécanique au-dessus du patient dont les mouvements en proie à la perte de son conscient se manifestait petit à petit.

Bien qu’il n’ait plus la moindre force à mobiliser et qui lui soit difficile de réfléchir correctement, il avait encore toutes ses capacités de mémorisation en marche et surtout ses sens parfaitement fonctionnelles. Une torture que de ne plus pouvoir jusqu’à commander son organisme et assister à cela, impuissant… Relevant le bras métallique le plus haut possible, Naoki vérifia que le miroir était assez en hauteur pour que le patient puisse être reflété dans son intégralité, orientant la face de la glace vers l’attention de Yoka. Puisque ce dernier aimait tellement sa personne, tellement son image, il allait pouvoir prendre le temps d’admirer ce qui allait se passer par la suite… Mais pas dis que cela soit pour autant valorisant pour lui… C’est lorsque Naoki rapporta ses yeux sur le visage de Yoka pour en admirer les détails ainsi que la moindre de ses expressions qu’il vit cette veine courir le long de son cou pulser avec une certaine intensité. “Qu’est-ce que tu m’as fait fils de pute ?!” Prenant un temps considérable et étirant la moindre seconde en minute volontairement, le médecin appuya ses coudes sur la table, posant une main sur son bras opposé alors que son visage était juste au-dessus du sien dans cette position de supériorité. Étant donné l’état du patient, peu de chance que ce dernier ne puisse tenter quoi que ce soit. Pourtant il en avait l’occasion… Si le sédatif ne le maintenait pas paralysé de la sorte.

« Je te l’ai dit, c’est un calmant qui a plutôt l’air efficace d’ailleurs… » Jubila le brun alors que ses iris coururent en direction de sa gorge brillante de gouttes de sueur. Les ondulations de sa peau sous la respiration erratique qui se fraye un chemin rendait la scène encore plus électrisante. « Cependant… » Ajouta-t-il avant de s’interrompre à nouveau. L’un de ses doigts ganté de plastique se glissa le long de sa jugulaire, suivant le tracé d’une perle d’eau qui s’y était échoué. Les frémissements de Yoka ne tardèrent pas à se faire sentir sous ses doigts alors qu’il ne pouvait s’empêcher de détacher son regard de la scène. « Avec un petit mélange efficace d’aphrodisiaque qui semble parfaire le résultat… » Il se redressa juste avant de se recevoir un mauvais coup sous la réaction de Yoka qui avait réuni ce qui semblerait être ses dernières forces. « Je mène actuellement une expérience sur un prototype d’un nouveau remède, un médicament qui va révolutionner le monde… Étant seulement à la phase d’essai, je ne doutais pas du fait que tu te portes volontaire pour les essais… » S’amusa le brun tandis qu’il récupère le scalpel de son plateau d’outils de chirurgie.

Il ne comptait pas lui expliquer plus en détail en quoi consistait ce "médicament" il allait en constater les effets bien assez tôt. Sans la moindre douceur, le médecin déchira les tissus qui obstruaient encore le haut du corps du patient, usant de la lame de son scalpel pour se débarrasser des éléments gênants. Il n’avait même plus assez d’énergie pour répliquer et c’est sans doute ce qui était le plus plaisant à voir. Écartant les pans en lambeau de son haut de chaque côté de son corps, sans la moindre gêne, le médecin glissa sa main le long de son ventre jusqu’à son torse comme pourrait le faire un professionnel de la santé pour vérifier s’il n’y avait pas de défaillance, sans que la moindre sensualité ne se fasse entrevoir. Pourtant les réactions que cela suscitait chez le patient laissait entrevoir son niveau de détresse face à la drogue dans son corps. Naoki fixa un moment le pantalon de son patient et fut satisfait de constater que son liquide médicamenteux faisait son travail. Il troqua son scalpel contre la scie qui serait plus précise pour l’expérience à laquelle il veut se livrer. La réaction du blond-brun traduit ses intentions primaires sans passer par une sorte de poker face qu’il avait l’habitude d’établir, cette fois, ses émotions et tout le reste était complètement mis à nu… Rapprochant les dents de la scie du côté de son ventre, le brun exerça une légère pression avant d’enfoncer les dents un peu plus pour créer une entaille peu profonde mais assez pour faire perler le sang.

Les réactions de la part du patient furent une véritable révélation de sa réussite mais également une distraction à toute épreuve. Pourquoi l’humanité n’avait pas déjà pensé à un médicament qui puisse changer la douleur en plaisir ? Une invention hors du commun qui semblait bien faire son effet et qui était d’autant plus amusante à constater. Cependant il voulait voir jusqu’où il pourrait aller comme ça… Enfonçant un peu plus la lame, il finit par lui tirer un cri de douleur montrant les limites de son médicament. Il était évident qu’il était impossible d’approfondir cette méthode sous peine que cela ne fonctionne pas. Mais pour les douleurs à demi-insupportables, cela pourrait fonctionner. Reposant la scie à sa place il se chargea de récupérer un béchère rempli d’un liquide trouble mais sans la moindre couleur. Il le mit au-dessus du patient un moment avant de faire couler ce mélange de citron et d’alcool sur la plaie non sans un sadisme malsain. Plus qu’un jeu, Naoki prenait un véritable plaisir à ce qu’il faisait et il comptait bien prendre tout son temps pour cette expérience…

Yoka Nomura
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Notant ce regard qu’il lui a lancé dans un coin de sa tête, Yoka avait sa petite idée sur le fait que le patron de l’asile cautionne ou non ce genre de pratique. Sans doute un fait important à garder en mémoire pour la suite de son plan. Il ne savait pas comment, mais il fallait que d’une manière ou d’une autre il entre en contact avec le gérant, il ne doutait pas de l’effet que ça lui ferait d’apprendre ce qui se passe réellement dans les sous-sols de son hôpital psychiatrique… Cependant le patient ne laissa rien paraître de cette découverte, maintenant le regard de son homologue avec une constance sans faille. Malheureusement il ne put garder bien longtemps cet état de conscience une fois que la seringue fut plantée dans sa peau. Les effets étaient rapides, dévastateur, le plongeant dans une détresse telle qui lui était impossible d’aligner la moindre pensée cohérente. Il ne pouvait s’empêcher de se concentrer sur autre chose que les effets sur son esprit qui divague ou son corps qui émet des mouvements lascifs plutôt qu’agressif comme il l’aurait souhaité. Ce manque de force venait directement impacter son organisme allant même jusqu’à lui faire ressentir des sensations qu’il n’aimerait pas avoir dans ce genre de cas. À quoi s’attendait-il de la part d’un taré sexuel comme lui ?

Mais alors que le temps semblait ralenti, il ne remarqua pas le trafic qu’était en train de faire le médecin, entendant du bruit au-dessus de lui, fermant les yeux en balançant la tête sur le côté espérant que cela suffise à lui faire retrouver un semblant de lucidité. Il fallait qu’il sache ce qu’était cette substance qui attaquait son corps aussi sévèrement et qui lui faisait ressentir ce genre de sensations. “Je te l’ai dit, c’est un calmant qui a plutôt l’air efficace d’ailleurs…” Un calmant, mon cul… Il dirait plutôt que ça a bien l’effet inverse sur une partie de son corps qu’il aurait préféré au repos en ce moment… “Cependant…” La caresse courant le long de son cou le fit tressaillir malgré lui, détournant le visage à l’opposer de cet attouchement qu’il aurait voulu repousser si son cerveau n’était pas complètement lobotomisé… “Avec un petit mélange efficace d’aphrodisiaque qui semble parfaire le résultat…

« Enculé… » Cracha Yoka entre deux souffle compliqué qui s’extirpait de sa bouche. Il en était sûr, pourquoi est-ce qu’il avait posé la question au juste ?

Cette fois-ci il avait une dose de stress conséquente en lui. Il n’avait nullement envie que son corps réagisse de la sorte et encore moins de se faire abuser par ce psychopathe… “Je mène actuellement une expérience sur un prototype d’un nouveau remède, un médicament qui va révolutionner le monde… Étant seulement à la phase d’essai, je ne doutais pas du fait que tu te portes volontaire pour les essais…” Il s’en branlait, et à dire vrai il lui aurait broyé les couilles s’il avait pu… Une preuve de plus qu’ici rien n’était fait en faveur d’une amélioration médicale vis-à-vis des patients mais bien pour mener à bien leurs petites magouilles malsaines à tous… C’est son haut qui finit par le quitter l’instant d’après, mais ce n’est que lorsqu’il sentit l’air se déposer sur son épiderme qu’il le réalisa. S’il avait du mal à se situer dans l’espace, il pouvait parfaitement ressentir les choses, ce qui était plus qu’inquiétant vu la situation… Cette main qui se glissa le long de son corps le fit se crisper intérieurement, pourtant c’est de l’excitation pure qui se manifesta, lui faisant osciller le bassin dans la direction opposée pour s’éloigner de cette sensation qui ne faisait que faire grimper les effets de l’aphrodisiaque. Il luttait encore pour qu’aucun son de satisfaction ne lui soit tiré.

Pendant quelques instants il eut une pause, percevant le bruit du métal qui lui indiquait que le médecin était en train de fouiller sur son établi métallique. Il tenta de rouvrir les yeux, discernant difficilement le décor autour de lui tant sa vision trouble avait du mal à redevenir normale. Levant le visage en face de lui, il eut le choc de voir son reflet dans le miroir juste au-dessus, remarquant les ravages de la drogue sur lui, sa respiration qui faisait gonfler et diminuer son ventre constamment. Son cœur manqua un battement à l’idée qu’il ait son image dans un état aussi misérable et ce simple constat suffit à le faire bouillonner de l’intérieur. Mais aucune manifestation ne put en sortir… Il observait la scène de sa propre agression, impuissant… C’est quand il constata dans le retour de ce miroir cette scie qu’approchait ce malade de son ventre qu’il tenta de se soustraire à sa sentence, tentant vainement de s’écarter. Bien qu’il aurait aimé faire preuve de colère et de bien plus de courage, il n’y avait que la peur qui surgissait de ses traits, l’angoisse parfaitement visible dans ses tentatives désespérées de s’enfuir… À son état de semi-transe venait s’ajouter la panique de cette succession de désavantage qui rendait son souffle si pénible, allant jusqu’à lui faire détourner le regard de cette scène sous peine de perdre entièrement la moindre bride de confiance qui lui restait concernant le résultat de la séance…

Les lames de la scie firent palpiter sa peau, sensible au possible il n’arrivait pas à se focaliser sur autre chose que ce qu’il était en train de subir. La griffure de la lame finie par s’enfoncer plus profondément et contrairement à ce qu’il aurait pensé, la douleur s’était soudainement transformé en un saisissement si plaisant qui lui fut impossible de contenir ce gémissement au fond de sa gorge. Entrouvrant les lèvres en bloquant le moindre autre son qui voudrait s’en échapper, il sentait cette volupté se manifester de plus en plus, le poussant à cet état de lubricité qu’il ne pouvait décrire. Son bassin se redressa espérant sentir les sangles frotter contre son entrejambe qui lui infligeait des tortures indescriptibles. Il ne voulait pas faire ça, il ne voulait pas se laisser aller à ce sentiment et pourtant il n’en avait pas le choix, il n’était plus maître de rien… Cependant l’ascenseur émotionnel redescendit dans une chute vertigineuse lorsque la douleur vive revint le saisir aussi vite qu’elle l’avait quitté, le ramenant à la réalité. Bien que le scientifique arrêta immédiatement par la suite, la douleur était la seule chose qui persistait mais étrangement elle n’était pas aussi désagréable qu’il l’aurait espéré… Cela avait de quoi le maintenir dans cet état d’excitation, lui qui espérait qu’avec la souffrance elle redescendrait…

Mais ce moment de cours répit fut soudainement interrompu par le liquide qui fut versé directement sur sa plaie et qui électrisa son corps entier d’un mélange entre douleur et plaisir fortement désagréable. Cambrant son corps sous ce mélange de sensation et commençant à ne plus savoir où donner de la tête, c’est une nouvelle plainte fragile et tremblante qui lui échappa, achevant le peu de fierté qu’il aurait pu garder en lui, forcé de voir les images de cette décadence dans le miroir juste au-dessus de sa tête. Il était à bout de force, la seule chose qui tournait dans son esprit était de soudainement perdre connaissance, de ne plus être spectateur de ce désastre et que ce cauchemar se termine le plus vite possible… La détresse était maintenant visible sur ses traits, son comportement bien largement perturbé par la drogue qui tirait les ficelles comme s’il n’était qu’une pauvre marionnette…

« Arrête… » Supplia presque Yoka dont la voix tremblante trahissait son affliction. « Je veux plus… Je veux arrêter ça… Tout de suite… » Laissant ressortir là toute sa personnalité et mettant en lumière les parts de lui qu’il minimise au maximum.

Le pouvoir a toujours été quelque chose d’attractif pour lui et même s’il adore avoir les commandes et la maîtrise de tout et tout le monde, cela n’empêche pas qu’au fond de lui, les ordres sont la première chose qu’il manifeste, attendant l’obéissance de la part de ses interlocuteurs. Mais la manière dont il l’avait demandé faisait plus penser à une requête, voir une supplique qu’un ordre véritable, profondément perturbé par les évènements de plus en plus dramatiques… Les minutes semblèrent défiler au ralenti durant lesquels les picotements peu agréables de sa plaie se transformèrent en une sensation de stimulations excitantes. Mouvant son bassin à la recherche d’une satisfaction beaucoup plus primaire alors qu’il sentait sa peau frotter contre le métal en dessous de lui, il se perdait dans un trouble qui le poussait à chercher la jouissance. Pourtant il ne se rabaisserait jamais à le demander. Il préférait encore souffrir de cet état plutôt que de supplier pour quelque chose qu’il ne voulait pas à l’origine… Pourtant il se doutait que la torture n’était pas terminée et surtout il ne savait pas ce que recelaient les effets totales de cette drogue qui coule actuellement dans ses veines…

Naoki Koeda
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Naoki Koeda
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Mer 23 Mar - 19:41

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Le moindre frisson, la moindre réaction qui émanait de son corps lorsqu’il entrait en contact avec sa peau avait un côté fascinant. Une lueur malsaine éclaira le regard du scientifique derrière ses lunettes l’espace d’un instant. On pouvait y lire toute la noirceur et la cruauté dont il était doté et son désir de vouloir pousser le vice toujours plus loin. C’est que ce petit con l’excitait, à croire qu’il le faisait exprès… Oh non, rien n’était de sa faute mais plutôt dû au produit, la moindre des réponses de son corps à son traitement était purement naturelle et commander par la seule volonté de ses sensations décupler par l’aphrodisiaque et le poison qui coulait maintenant dans ses veines. Lui qui voulait à tout prix cacher cette part de lui, le voilà obliger de contempler en face son reflet dans le miroir et confronter cette honte qui commence à teinter peu à peu ses joues. À moins qu’il ne s’agisse de la chaleur ou des réactions aphrodisiaque ? Il n’allait pas tarder à le découvrir de toute façon. S’il était en train de lui donner les ingrédients de son cocktail explosive, ce n’était pas pour l’informer mais plutôt pour le mettre encore plus dans l’embarras si c’était possible. “Enculé…” Touché… Il ne cacha pas ce sourire pernicieux qui se dessinait peu à peu sur ses lèvres alors que les lumières alentours venaient éclairer une partie de son visage, laissant l’autre baigner dans l’ombre et faisant ressortir là tout son côté hostile.

Il ne se priva pas d’observer la moindre des réactions de son patient, prenant un malin plaisir à faire durer le moment. L’inconfort lié à cette dose d’adrénaline qu’il tentait de réfréner ne faisait que s’accentuer à mesure que le médecin appliquait son traitement, vérifiant jusqu’à quelle limite son antidote pouvait aller. Mais Naoki ne faisait que commencer à jouer en réalité, il avait un planning très précis dans son esprit et voir à quel point son cobaye était réceptif aux effets de son médicament rendait la suite que plus intéressante. Les évènements ne tardèrent pas à s’emballer très rapidement et si le scientifique pouvait noter des réactions fortes chez Yoka, ce n’était rien en comparaison avec les gémissements qu’il commençait à pousser malgré lui. Il observa attentivement les mouvements de son corps, l’agitation de ses yeux dans leurs orbites avant qu’il ne ferme les paupières devinant assez facilement que la tête lui tournait de plus en plus. Son souffle aussi avait changé, étant devenu beaucoup plus fort et difficile à chaque inspiration qu’il prenait. Taquiner ce corps à sa merci devenait maintenant de plus en plus pressant à tel point qu’il songeait à sauter des étapes. Ses journées n’avaient pas été aussi intéressantes depuis longtemps…

Arrête…” La voix faible mais toujours présente du blond-brun attira son regard sur son visage marquer par la fatigue et se concentrer sur ses paupières closes. Mais cette intonation auparavant impérieuse, impétueuse et pleine de confiance avait soudainement changé de grain… La fierté du patient semblait s’être envolée, désormais ses requêtes se faisaient plus insistantes et désespéré, ayant sans doute un espoir que cela cesse pour lui… Malheureusement l’expérience ne faisait que commencer et Naoki commençait tout juste à s’amuser… “Je veux plus… Je veux arrêter ça… Tout de suite…” Le rire du médecin s’éleva en un son taquin, tout droit sorti des entrailles des enfers, donnant le ton précis à Yoka et sa réponse par la même occasion à sa demande. Il savait qu’il était fichu de toute façon, il avait juste fallu employer les grands moyens pour le lui faire entrer dans le crâne… Enfonçant ses lunettes sur son nez, il se pencha au-dessus du visage de son patient, le forçant à ouvrir les yeux pour les planter dans les siens et voir le mal personnifier en face.

« Eh bien, ça n’exige plus ? Tu vois que mon calmant est efficace. » Railla le scientifique sans la moindre pitié. « Pourtant tu faisais le malin il y a même pas une heure… Il est passé où le dictateur qui voulait mettre le monde à genoux ? » Il piquait là où ça faisait mal et ce n’était pas par hasard… Même dans cet état, il pouvait lire la haine dans son regard, il avait bien remarqué qu’il aurait aimé tenter quelque chose si l’entièreté de son corps lui obéissait encore… Tandis que son sourire maléfique s’élargissait, il garda une distance ridicule entre leur visage. Il aurait certainement reçu un coup de tête s’il ne l’avait pas sonné avec son liquide médicamenteux, il en était conscient. « Tu disais quoi déjà ? » Fit mine de chercher le médecin dans le fin fond de son esprit. « Ah, ça me revient… Eh bien, tu ne me "broies pas les couilles" comme tu en as fait la promesse très raffinée ? »

Penchant légèrement la tête sur le côté alors qu’il feignait l’attente d’une réponse comme s’il pouvait en avoir une. Il jubilait, il est vrai, en d’autres circonstances les choses auraient peut-être été autrement, mais là, il tenait les ficelles, tirait le meilleur de sa condition en ne ratant pas une occasion d’humilier encore plus Yoka. Puisque les choses semblaient prendre une proportion plus qu’alléchante, il était temps de lier le geste à la parole. Sa main glissa le long de son corps, venant attraper son entrejambe soudainement, créant en plus d’un effet de surprise, une sensation inattendue pour le patient. Serrant toujours un peu plus à chacune de ses réactions, son sourire ne fit que grandir. Mimant cette sentence que son interlocuteur aurait aimé lui appliquer, il garda une tension convenable sur sa virilité sans pour autant que ce soit bien trop détendu. La souffrance étant reconvertie en plaisir, il ne se privait pas d’aller jouer avec les limites de ce médicament, cherchant volontairement à lui tirer des suppliques qu’il n’aurait jamais émises sans ce petit coup de pouce. Mais il devait bien avouer que même sous drogue ce petit enfoiré était tenace. S’il ne l’avait pas ainsi, il l’aurait à l’usure, il s’en faisait la promesse…

« À moins que ce soit une pratique sexuelle chez toi ? » Le piqua toujours plus le scientifique. « On dirait bien que ça a l’air de te plaire à ce que je sens. » Sans jamais quitter ses yeux des siens, il joignit le geste à la parole en massant plus cette zone sensible, se délectant des sensations qu’il pouvait lui procurer et des sons qu’il lui tirait. « Tu as plus gros problème que ce que je pensais… Une autre déficience mentale ? » Malaxant son entrejambe avec toujours plus de ferveur, il en vint à la conclusion qu’il allait pousser l’humiliation à son paroxysme. « Mais tu as de la chance, tu es entre de bonnes mains… Je vais y jeter un coup d’œil… »

Yoka Nomura
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Yoka Nomura
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Mer 23 Mar - 22:39

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Le blond-brun ne parvenait pas ralentir les battements de son cœur qui ne faisaient qu’accélérer, bataillait pour garder ses plaintes au fond de sa gorge qui se manifestait pourtant, tentait de contrôler les réactions de son corps tout en se concentrant sur autre chose pour s’apaiser, mais rien n’y faisait, il n’y arrivait pas… Son organisme ne lui répondait plus, n’en faisant qu’à sa tête, il ne parvenait même plus à maintenir sa raison qui s’éloignait toujours un peu plus. L’image dans ce miroir ce n’était pas lui… C’était le pantin que voulait créer ce taré, la poupée parfaite qu’il avait façonnée, mais ce n’était pas ce qu’il était… Fixant du regard la ligne écarlate qui ruisselait sur le côté de son ventre, des perles de sang suivant la courbe de ses muscles jusqu’à s’échouer sur la table en métal sur laquelle il était allongé. Les cicatrices ou les blessures physiques n’étaient qu’un détail face à l’humiliation qu’il subissait et les images qu’il allait conserver dans sa mémoire à jamais… Il n’y avait pas d’autres endroits que cet hôpital pour lui avoir fait subir les pires sévices et avoir détruit son mental à ce point… Il savait qu’il était ici à cause de gens qui ne l’aimaient pas, voire qui voulait sa mort sans le moindre doute…

Si la moitié de son organisme ne répondait plus à ses ordres, ses capteurs sensoriels eux, marchaient à plein régime… Ils étaient même décuplés, que ce soit les sensations, les odeurs, les sons, la vision d’horreur qu’il ne pouvait qu’observer sans pouvoir être l’acteur de sa propre existence. C’est un peu la sensation qu’il avait depuis son internement… Être le simple spectateur de sa propre existence, qu’on lui ait enfilé un costume pour un rôle auquel il n’a jamais été destiné, forcé de jouer dans la peau d’un autre sans avoir son mot à dire, subir, être la marionnette de tous ces enculés sans pouvoir hurler ce qu’il avait au fond de lui. Se battre, il le faisait tous les jours pour s’arracher ce masque qui lui collait au visage, pour regagner sa liberté qu’on lui avait retirée… Mais rien n’y faisait, il se sentait prisonnier dans une carapace où l’espace venait à se réduire de jour en jour. Tirailler entre plusieurs émotions, il ne voulait tout simplement plus exister, si tel était son futur, il préférait encore en finir… Il n’avait plus personne de son côté, ses proches le pensaient mort quant à tous les fils de putes qui sont ici, il y en a pas un seul qui lui donne l’envie de s’accrocher… Pourquoi de toute manière ? Pour qui ? Pour quel but ? Personne n’était là pour regarder sa souffrance ou le soutenir, il n’avait même pas de but précis vers lequel se diriger, et sortir aurait bien été le seul s’il n’avait pas déjà épluché toutes les possibilités…

Tandis que le peu de réflexion qui restait éveillée songeait à tout cela, cette partie falsifiée de lui sous substance implorait déjà presque qu’on le relâche… Mais pourquoi diable être obligé de subir une telle chose ?! La situation en elle-même était déjà assez humiliante, mais c’est qu’il était forcé de s’entendre, de se voir, comme s’il se demandait qui était cette personne à sa place… Ça ne pouvait pas être lui… Ce rire presque démoniaque qui résonne en écho dans sa tête et cette présence qui se rapproche dangereusement de lui le force à ouvrir les yeux. Le visage du scientifique qu’il voit aussi proche du sien n’a rien de rassurant, une vision d’horreur qu’il est obligé d’endurer, préférant désormais son reflet affaibli dans la glace à cette expression désagréable. “Eh bien, ça n’exige plus ? Tu vois que mon calmant est efficace.” Un frisson court maintenant le long de son dos, le fond de colère qu’il a encore dans ses entrailles le maintient stable, mais si les effets de la drogue empirent encore, il ne sait encore combien de temps il pourra garder le peu de maîtrise qui lui reste. “Pourtant tu faisais le malin il y a même pas une heure… Il est passé où le dictateur qui voulait mettre le monde à genoux ?

« Pourriture… » Souffle-t-il entre ses dents alors que son palpitant s’irrigue d’un sang bouillant de rage sous ce genre de réflexion.

Tu disais quoi déjà ?” Ses sourcils se froncent, maintenant son regard dans le sien sans jamais ciller, montrant qu’il n’arrêterait pas de lutter. Il n’avait plus assez d’énergie pour répondre avec autant de conviction qu’il aurait pu le faire précédemment, ni même assez de force pour bouger et lui donner un coup de front assez fort dans la tête pour que cela paraissait agressif. “Ah, ça me revient… Eh bien, tu ne me "broies pas les couilles" comme tu en as fait la promesse très raffinée ?” Une promesse qu’il comptait bien tenir… Tout vient à point qui sait attendre, et plus le temps passait, plus les coups étaient donnés et plus la haine s’entasser pour que lorsqu’il en aura l’occasion le retour de flamme le réduise en poussière… Il n’était sans doute pas préparé à ce qui allait lui tomber sur le coin de la gueule quand le vent tournera… Car cela finira par arriver, la roue tourne et son tour viendra de payer pour tout ce qu’il lui a fait subir, et ce jour-là… Il ne s’en tirera sans doute pas indemne… Il était déjà fichu ici, alors un peu plus ou un peu moins, quelle importance ? Un mouvement d’épaule de la part de Yoka qui parut si faible en comparaison avec la force qu’il aurait voulu y mettre. Mais c’est sans compter sur le geste on ne peut plus déplacé de la part du médecin sur son entrejambe que les choses commencèrent à dégénérer… Cette main pressant cette partie sensible de son anatomie qui le fit sursauter sous la surprise autant que sous le courant électrique qui avait frappé son corps de plein fouet. Il mobilisa le peu d’énergie qui lui restait pour essayer de se dégager de son emprise, mais plus il remuait, plus la pression se resserrait avec intensité…

« Me touche pas fils de pute ! » Reprit Yoka d’une voix un peu plus convaincante que précédemment, prouvant l’aversion qu’il pouvait avoir sous ce contact. Mais rien à faire, il n’avait aucun moyen de faire cesser cette sensation.

Il avait beau essayer de s’en détacher, de ne pas penser aux répercussions sur son organisme, mais pas moyen, l’excitation qui montait en lui et le plaisir que cela lui procurait ne pouvait pas être ignoré… Au fond de lui, ça le dégoûtait, mais son corps réagissait favorablement, voire allait jusqu’à en demander plus… Yoka serra la mâchoire de toutes ses forces pour empêcher des mots qu’il ne souhaiterait pas dire… Il finit par mordre sa langue avec tellement de force, que le goût acide du sang ne tarda pas à emplir sa bouche. Une douleur qui aurait dû le calmer se transforma à une source de plaisir venant se mélanger à la pression contre son membre. Une sensation qui lui tira un gémissement, laissant couler un filet de sang du coin de ses lèvres. “À moins que ce soit une pratique sexuelle chez toi ?” Un nouveau froncement de sourcil alors que cette phrase lui fit planter un regard meurtrier dans celui de Naoki, laissant présager la haine qui lui adressait. “On dirait bien que ça a l’air de te plaire à ce que je sens.” Sale enfoiré… S’il pouvait lui refaire la façade à cette pourriture… La conversation et les évènements avaient tendance à se diriger dans une direction extrêmement déplaisante pour le blond-brun qui sentait l’adrénaline mêlant rage et angoisse qui n’allait pas tarder à exploser. Si c’est du mépris qu’il aurait voulu faire sortir, c’est malheureusement la peur qui prit le pas sur le reste…

Les massages et les pressions de plus en plus insistante lui firent perdre toute notion de combat. Il ne voulait juste pas que ça se termine ainsi… Lorsqu’on vous enlève toutes les armes pour vous battre, il ne reste plus que les prières pour faire cesser un cauchemar pareil, et c’est comme si son cerveau c’était à présent mis en mode survis… Des gémissements qu’il ne put contenir finirent par émaner de sa gorge, remuant son corps de part et d’autre. “Tu as plus gros problème que ce que je pensais… Une autre déficience mentale ?” À part des mouvements négatifs de la tête, le patient ne pouvait plus rien faire pour nier ce fait, lui qui voulait au contraire tout l’inverse se retrouvait piéger par les besoins primaires de son corps sous l’effet de la drogue. “Mais tu as de la chance, tu es entre de bonnes mains… Je vais y jeter un coup d’œil…

« Non ! » S’écria presque Yoka alors qu’il redresse ce qu’il peut du haut de son corps pour tenter de l’en dissuader. Tout mais pas ça… Sentant ses muscles légèrement trembler, il en oublia jusqu’à sa fierté, continuant les négations de la tête sans lâcher le scientifique du regard. « Je veux pas… Je garde mes vêtements… Je t’interdis de me toucher là… » Plus qu’une question d’orgueil, cela allait bien plus loin… Il ne supportait pas qu’on le déshabille sans son contentement, refusait qu’on abuse de lui de la sorte sans qu’il puisse rien y faire… Mais il avait beau gesticuler, ordonné, demandé, supplier, ça ne servait à rien… Une faiblesse ainsi découverte allait être un plat des plus appétissants pour un prédateur comme Naoki… Continuant de secouer la tête de droite à gauche, il recoucha sa tête, fermant les yeux de suite après avoir croisé son regard dans le miroir. « Fait pas ça… Je veux pas… » Murmura le blond-brun qui mordit sa lèvre avec férocité pour ne pas que les larmes aient ne serait-ce que l’initiative de monter jusqu’à ses yeux… Bordel mais qu’est-ce qu’on à fait de lui…

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